Nouvelle règlementation du Swiss Made qui impose qu’au moins 60% du coût de revient d’une montre soit réalisé en pays helvète, lancement de smartwatches et nouvelles opportunités liées à l’essor du numérique… Dans ce contexte marqué par de fortes transformations, Deloitte publie la 6ème édition de son étude sur l'industrie horlogère suisse.
- Les exportations de montres suisses ont augmenté au deuxième trimestre 2017 pour atteindre une valeur de 5 milliards de francs suisses (4,4 milliards d’euros) contre 4,8 milliards de francs suisses (4,2 milliards d’euros) en 2016
- Top 5 des facteurs de risques du secteur horloger suisse : une baisse de la demande étrangère (57%), la force du franc suisse (48%), un déclin de la demande intérieure (39%), la nouvelle règlementation Swiss Made (25%) et les smartwatches (23%)
- 52% des cadres dirigeants de l’horlogerie suisse sont optimistes quant aux perspectives de l’industrie pour les 12 prochains mois, contre seulement 2% en 2016
« Avec des exportations plus faibles que prévu en raison de la baisse de la demande, notamment en Asie et aux États-Unis, les deux marchés d'exportation les plus importants pour les montres suisses, 2016 a été l’une des années les plus difficiles depuis la crise financière internationale. Aujourd'hui, nous constatons des signes prometteurs. En effet, le positionnement unique de cette industrie sur le segment du luxe, sa capacité d'innovation et l'excellente image de marque de ses principaux acteurs devraient lui permettre de s'adapter aux nouvelles conditions du marché. » affirme Bénédicte Sabadie, Associée en charge du secteur Luxe chez Deloitte France.