Par Andrew Filev, CEO de Wrike
J’ai récemment fait découvrir à mes enfants la trilogie originale des films de Star Wars. Alors que nous les regardions ensemble, quelque chose m’interpelait. Cette « chose » est un robot métallisé couleur or, aussi dégingandé que maladroit, et qui se prénomme C-3PO.
C-3PO est un robot plutôt terrible dans son genre. Son corps lourd, sujet à de nombreux accidents, n’existe que pour transporter son logiciel d’un point à un autre. Il aurait facilement pu exister sous la forme d’un petit terminal que l’on sort de sa poche lorsqu’on a besoin de négocier avec de quelconques Jawas, et que l’on range lorsque l’on veut voyager tranquillement dans l’espace sans avoir à subir ses commentaires narquois.
Cela dit, les relations entre C-3PO et ses partenaires humains fournissent plusieurs informations intéressantes sur l’automatisation des tâches intellectuelles. Il est « toujours actif » en arrière-plan pour établir des communications et fournir des informations issues de sa base de données. Mais même s’il possède des capacités de traitement supérieures à celles des humains autour de lui, il n’est là que pour jouer un rôle de conseiller. Il dépend de leur créativité et de leur intelligence émotionnelle pour résoudre les problèmes.
Les équipes et les responsables informatiques peuvent apprendre beaucoup de cette relation, dans un contexte où l’automatisation dans l’entreprise se normalise de plus en plus. Dans un système idéal, l’automatisation ne remplace pas la réflexion humaine mais la démultiplie en fournissant de meilleures informations, et en confiant à un logiciel un grand nombre de tâches répétitives. L’objectif est de suppléer à la pensée humaine pour obtenir la meilleure qualité de travail de la part de vos employés les plus talentueux.